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Exclusif: Intégral de l’Interview de Didier FRAISSE, Réalisateur, pour le Livre Blanc « Quel avenir immédiat pour la télévision face ou avec Internet ? »

Exclusif: Intégral de l’Interview de Didier FRAISSE, Réalisateur, pour le Livre Blanc « Quel avenir immédiat pour la télévision face ou avec Internet ? »

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D.Fraisse2Didier FRAISSE répond aux questions de Laurent FONNET et Stéphane GAULTIER sur l’avenir immédiat de la Télévision face ou avec Internet. Il donne son point de vue de réalisateur audiovisuel reconnu mais également de créateur de contenus audiovisuels pour l’Internet.

Il fait partie des 11 personnes interviewées pour ce Livre Blanc (voir leur profil)

 

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En tant que réalisateur, vous êtes au cœur de la problématique de création de contenu. Comment appréhendez-vous Internet ?

Pour moi, il y a deux mondes qui s’affrontent et tous deux ignorent qu’ils font partie du même. Un contenu restera un contenu qu’il soit diffusé sur une tablette, un smartphone, une télévision ou sur un site Internet. Quand je regarde mes ados, pour eux la télévision est un meuble. C’est un écran au même titre qu’un smartphone est un écran, que leur tablette est un écran et que leur ordinateur est un écran. Au-delà des écrans, ce qui est important c’est le modèle économique qui va en résulter, les habitudes de consommation qui émergent et les communautés qui se créent. Aujourd’hui, la force sur le Web est dans la gestion, l’exploitation et la propriété des Data. L’économie des Data est bien présente, elle existe et peut être très puissante.

 

Et vous pensez que cela peut financer la création de contenus audiovisuels ?

Oui si les chaînes intègrent ces nouveaux business model. Pour l’instant, les diffuseurs le survolent avec du Replay qui ne nécessite pas de s’identifier et commencent à développer des communautés au travers de forums. Ils doivent aller beaucoup plus loin. Si une chaîne généraliste crée, sur son site, une plate-forme avec  ses émissions et ses animateurs clairement identifiés, elle peut récupérer des informations très précises sur ce qui intéresse les internautes qui viennent sur leurs sites, en lien avec les émissions qu’ils regardent. Plus ça va, plus les utilisateurs d’Internet sont disposés à laisser directement ou indirectement de telles informations. On ne peut plus penser seulement en terme de diffusion TV. Le monde de la Data offre un énorme potentiel économique, chacun voudrait disposer du fichier de l’autre pour pouvoir bien cibler sa communication. Et on constate que les méthodes de publicité évoluent dans ce contexte. Soit les annonceurs vont devenir propriétaires d’espace programme, soit les chaînes étendent leur offre d’audience à l’ensemble des moyens de diffusion. Rappelez-vous lorsque la publicité a été interdite après 20 h sur France télévisions les annonceurs ont été face à deux possibilités. Soit ils reportaient le budget prévu sur France télévisions sur d’autres chaînes au risque de voir le prix de ces supports augmenter face à l’accroissement de la demande, sans pour autant être certain de toucher mieux leurs cibles, soit ils pouvaient reporter ces budgets sur le Net. Ce que les annonceurs ont commencé à faire en comptant que le digital pouvait être moins cher et plus précis que la publicité à la télévision et ce, grâce à la data qui permet soit de cibler des prospects en affinité avec le produit, soit de fidéliser des clients utilisateurs de la marque. Par exemple, l’année dernière, j’ai confectionné des petits programmes de recettes de cuisine avec Jean-François PIEGE, Impro en cuisine, pour une marque de grande distribution, programme qui a obtenu en mai 2015 le prix du band content aux trophées marketing. Le concept est simple, après s’être inscrit, l’internaute entre dans la communauté et reçoit gratuitement des conseils et des recettes de toute nature, avec des contenus audiovisuels programmés dédiés au Net. Tous les vendredis, l’internaute pouvait assister à la réalisation d’une recette dans un programme de 30mn. Évidemment, comme les personnes se sont inscrites, elles sont identifiées et traçables. Les internautes reçoivent un rappel et une alerte avant la diffusion les invitant à se connecter. Le programme est en direct. Le thème de la recette a été choisi par les internautes et ils peuvent intervenir en direct pendant le programme et échanger entres eux. Évidemment, comme nous sommes sur Internet, donc avec moins de contraintes, tous les produits utilisés par le chef sont de la marque qui finance le site. Un programme simple à produire avec un modèle économique avéré. C’est une qualité de réalisation de télévision, un programme financé par un annonceur dans son intégralité. Ce que l’on fait sur le Net, on peut tout à fait le faire demain pour la télévision. Dans un jeu comme Le Juste Prix que j’ai réalisé, la technologie permettrait aujourd’hui de pouvoir sur son 2ème écran zoomer sur la vitrine des cadeaux pour regarder un produit, voire accéder à plus d’information sur le produit et pourquoi pas aller l’acheter en ligne. Évidemment, la législation actuelle ne le permet pas.

 

Ce qui fait évoluer les outils de communication, pour aller au-delà de la télévision, c’est, d’une part la technologie, développée pour le sport, la médecine ou l’armée, et d’autre part, la consommation, puisque le nerf de la guerre est de vendre de l’espace publicitaire pour gagner de l’argent. L’intérêt de la situation actuelle est que, grâce à l’évolution des technologies, le contenu peut être présent sur différents contenants, contenants indépendants les uns des autres ou en liaison entre eux. Là se situe la réelle révolution. Demain, les groupes audiovisuels pourront non seulement vendre des espaces publicitaires comme ils le font aujourd’hui, mais, en plus, ils pourront vendre directement des produits et surtout des Data qui auront une vraie valeur, voire supérieure à la publicité elle-même. Si ils sont capables de proposer une audience, par exemple de Prime time de plusieurs millions de téléspectateurs, avec des Data sur ces millions de téléspectateurs, cela représente une valeur très importante. Ce qui  offre ainsi aux annonceurs la capacité de cibler précisément qui ils veulent cibler. Redoutablement efficace. Quand on regarde un site internet pour réserver un vol vers une destination, vous recevez bien souvent dans les instants qui suivent des publicités pour les hôtels situés à proximité de votre destination. La télévision doit pouvoir faire ça. Or, les chaînes ne disposent pas des informations sur les foyers qui les regardent via les box car les fournisseurs d’accès (à part Bouygues) ne sont pas la propriété des grands groupes audiovisuels. Ce passage à la diffusion via Internet n’a pas été anticipé par les diffuseurs.

Et puis, si demain chaque téléviseur est connecté vous imaginez comment il sera facile pour un diffuseur de cibler son public et d’être plus à même de répondre à ses attentes et donc de le capter?

 

Est-ce que cette connexion au numérique, avec ce lien direct établi avec les internautes, est pris en compte dans votre façon de créer du contenu ? Est-ce que vous intégrez cette notion de diffusion multiple dès la création d’un programme ?

Avant d’être un réalisateur, je suis un consommateur de ce monde des technologies. Ensuite au travers de réalisation de programmes comme Impro en cuisine pour le net ou en réalisant les productions d’images sur la manifestation LE WEB ou Les Web Comedy Awards pour le groupe M6, ou encore le Ribery show pour Havas, je travaille avec et pour Internet. La première évolution concerne l’interactivité, qui peut aller bien au-delà de la diffusion de messages SMS ou de tweets envoyés par les téléspectateurs. On travaille de façon à ce que cette interactivité rajoute du contenu à l’émission. La deuxième concerne le réseau et les communautés. Aucune émission n’existe aujourd’hui sans être présente sur les réseaux. Ensuite, il y a les aspects technologiques. Par exemple, pour le Tour de France, le téléspectateur sur sa tablette peut choisir sa caméra. Le téléspectateur passionné peut devenir son propre réalisateur mais il faut toujours servir un signal pour la télévision qui doit être attractif pour les moins passionnés. La retransmission du Tour de France est un très bon exemple de diffusion multi-écrans. Aujourd’hui tout est possible. Seule l’intelligence humaine est un frein. Nous sommes les propres limites au développement de l’offre. Quand France télévisions diffuse les JO 2008 avec la contrainte de répondre aux normes du CIO[1] qui voudrait réduire les surfaces constructibles, et qu’il faut éviter d’envoyer plusieurs centaines de personnes à Pékin avec tous les coûts et les problématiques de logistique que cela induit, la solution est technologique. Avec la fibre optique, il est possible d’envoyer plus d’informations, donc une meilleure qualité et une meilleure offre, et de produire les programmes des JO depuis Paris. De ce fait, au lieu d’être à Pékin en pleine journée quand les programmes sont diffusés en pleine nuit en France, le réalisateur est au même rythme que les téléspectateurs qu’il sert et peut ainsi adapter sa réalisation pour une consommation nocturne alors que les commentateurs, plongés dans l’événement sont, eux, en pleine journée et donc en pleine effervescence. Le rythme et les choix de réalisation ne sont pas forcément les mêmes. Économie et performance au service du public. Sur un événement comme les JO, c’est très important cette capacité de traiter le contenu, en phase avec le public.  Car si les JO sont un événement sportif, c’est également un événement sociologique que le réalisateur doit faire vivre. Un sportif qui court sur une piste peut être n’importe où. C’est le réalisateur qui dans les temps mort en intégrant des images prises par des webcams externes placées dans les lieux symboliques de la ville comme la grande muraille de Chine ou la place Tienanmen à Pékin, transforme un moment de sport en un moment de découverte. Par ce biais, le téléspectateur a l’impression d’être à Pékin. C’est là où la technologie enrichie le contenu. Sur le Tour de France, les drones permettent de filmer en amont des zones interdites de survol en hélicoptère. Le réalisateur peut ainsi proposer dans des temps morts des images imprenables sur l’instant comme par exemple, les gorges de l’Ardèche ou l’intérieur d’une cathédrale.

 

Alors comment généraliser cela ?

Avec France télévisions, nous avons été les premiers au monde à utiliser la fibre sur un événement mondial comme les JO. Cela a été cité en exemple par le CIO dans l’espoir que d’autres chaînes adoptent ce dispositif et que les surfaces de Broadcast Center éphémères sur les lieux de compétition diminuent à l’avenir. À titre personnel, ça a été très gratifiant, mais je pense que France télévisions aurait pu se servir beaucoup mieux de cette innovation. Nous avons fêté cela en interne avec les équipes de France télévisions mais cela n’a pas été généralisé à d’autres évènements ni suffisamment médiatisé. Le savoir-faire mais sans le faire savoir. Car, c’est une vraie culture d’entreprise qui doit imprégner cette stratégie depuis le plus haut niveau. Pourtant, il y a des personnes de très grandes qualités à la tête de l’entreprise. Mais elles doivent s’appuyer sur des réalisations innovantes pour valoriser les équipes et montrer comment la technologie peut enrichir la création de contenu. Et communiquer en externe peut avoir un impact en interne pour donner de la fierté aux équipes qui se sont investies pour créer de nouvelles façons de fabriquer les images et les émotions que France télévisions propose à ses téléspectateurs.

 

Mais l’apport du numérique se limite-t-il à permettre d’enrichir le programme diffusion sur le téléviseur ?

Aujourd’hui essentiellement, mais je suis intimement persuadé que la manière de consommer du contenu  quel qu’il soit sera demain multisupport. Le business économique sera généré par ce business multisupport sous forme de Data, de bannière ou tout autre forme qui apparaîtra. Chaque usage va générer un modèle adapté. Pour rester sur le sport, il sera toujours en direct car l’émotion est dans l’instant mais il ne sera plus uniquement sur la télé. Combien de fois à l’étranger, j’ai cherché une retransmission d’un événement sportif français sur les chaines locales sans succès. Un ordinateur et une connexion Wifi suffisent pour y avoir accès en direct. Mais en plus de l’image, l’événement peut être accompagné de statistiques. Aujourd’hui, sur un match de football, vous pouvez savoir combien de passes a fait chaque joueur et combien de kilomètres chacun a parcouru. Mais ça n’est qu’un début. Demain vous pourrez rentrer dans les matches et les vivre en direct en communauté et même vous amuser à être dans le public avec un avatar… Ça devient mieux que ce que peut proposer la télévision telle qu’on la connaît aujourd’hui.

 

C’est donc la fin de la télévision ?

La télévision, c’est un tuyau dans lequel coule de l’information qu’elle soit divertissante, sportive ou informative avec au bout un écran sur lequel voir ces informations. Le téléviseur est un écran comme les autres, comme la tablette ou l’ordinateur. Le téléviseur est familial. Il a longtemps été le moyen de regarder en même temps la même chose, un peu le lieu unique de consommation de la télévision dans le foyer. Cet usage est en train de changer radicalement. La société actuelle pousse à un individualisme tel, que la consommation TV dans le foyer se fait de plus en plus de façon individuelle. Chacun devient son propre programmateur. Les enfants ont pris l’habitude de regarder des contenus dans leur chambre, les ados encore plus que les autres, puisque c’est une manière de se démarquer de la famille et de ses codes et de vivre avec leurs communautés. D’ailleurs, il est ironique de constater que Facebook commence à être déserté par les ados parce que les parents vont sur Facebook et donc transgressent leur monde. Regarder la télévision est le symbole même du loisir des parents, pourquoi les ados regarderaient-ils la télévision ?  Quand j’ai réalisé l’émission En juin, ce sera bien[2] pour France 5, émission dédiée aux ados en direct, la moyenne d’âge des téléspectateurs était de 12 ans. Alors que nous pensions faire une émission pour des téléspectateurs de 17 ou 18 ans. Toutefois, quand l’enfant est dans sa chambre à regarder une chaîne sur son ordinateur, il regarde de la télévision. Et c’est à nous de proposer des contenus plus attractifs et multisupport pour les séduire. Et c’est en train d’évoluer. Je viens de mettre en place le jeu quotidien de France 2, Joker. Rien de révolutionnaire. Une mécanique de jeu efficace à l’antenne basée sur un quizz mais les téléspectateurs peuvent jouer en simultané avec le candidat en téléchargeant une application. L’objectif principal n’est pas de ramener de l’audience mais déjà cela devrait permettre de fidéliser et d’enrichir l’expérience du téléspectateur. De même, le jeu Harry sur France 3 a réussi à créer une communauté très active qui enrichit le contenu en proposant des questions reprises à l’antenne. Et si on veut revenir sur le modèle économique, à partir du moment où il y a téléchargement et traçabilité, il y a quelque chose à monnayer et pas en percevant des revenus des téléspectateurs mais en exploitant les Data. On apporte un service gratuit qui génère des revenus par ailleurs grâce aux données recueillies.

 

La télévision est donc un moyen de créer de la communauté et des Data ?

Oui tout à fait. La communauté amène les Data car la communauté apporte un sentiment d’appartenance d’où une surconsommation et un meilleur ciblage. Une émission comme Météo à la carte[3], qui n’a rien d’une émission de la télévision de demain, plutôt sur une cible « senior », génère une audience impressionnante sur le site communautaire ; des téléspectateurs en voyant chaque jour des photos, des commentaires, donnent des avis, informent sur l’état de la nature dans leur jardin potager… Même cette télévision très classique peut tirer le bénéfice de se créer une communauté sur le web. L’idée reçue que les nouvelles technologies ne concernent que les jeunes est fausse. Les seniors sont également très consommateurs. Prenons l’exemple, du feuilleton Zorro. Connu intemporel, archi multi diffusé. Si le diffuseur crée un site communautaire lié à la diffusion, il va constituer et qualifier une audience de quelques milliers de mordus prêts à tout pour leur passion de Zorro. À partir de ces data, il va pouvoir fabriquer pour eux des objets mais aussi de l’événement. Par exemple, un grand forum Zorro au Grand Rex, avec diffusion des cinq premiers épisodes jamais diffusés en France pourra facilement être rempli grâce à cette communauté. Non seulement, ils seront heureux de cet évènement, accepteront de payer un prix certain, mais ils seront en plus fidélisés car c’est sur ce site que l’information sur Zorro existe et pas ailleurs.

 

Mais alors pourquoi ça ne se développe pas plus vite ?

L’interactivité peut être une réalité comme un fantasme. C’est ce qui bloque. C’est une évolution de mentalité entre ceux qui y croient sans vraiment y croire et ceux qui avancent sans savoir vraiment où ils vont. La seule limite, c’est l’intelligence humaine. La technologie peut déjà beaucoup. La limite se situe dans la capacité à accepter le changement. Les décideurs d’aujourd’hui en télévision ont vu naître la télévision. C’est un changement de comportement. La télévision qui est un média de masse, peut en passant au multisupport devenir ultra ciblée. Zorro, pour garder cet exemple, est un programme de masse, mais le site communautaire est ultra ciblé sur les fans de la série. C’est compliqué car ça mélange du macro avec du micro. Et c’est là le choc culturel.

 

Pensez-vous que certains producteurs sont plus avant-gardistes que d’autres, plus à l’écoute des nouvelles technologies que d’autres ?

Oui certaines sociétés de productions sont déjà engagées dans le tournant numérique, en réfléchissant à leur organisation en fonction du numérique. Se créer un réseau interne pour gérer les productions en limitant le recours aux prestataires, archiver et documenter et indexer toutes les images tournées, comme l’a fait Téléparis, pour créer un patrimoine et pouvoir réutiliser et rentabiliser ces images en les revendant tout en diminuant les espaces de stockage physique couteux va devenir une nécessité économique.

Dématérialiser les images et mutualiser les moyens de production via le réseau interne permet de libérer des ressources, concevoir et créer des contenus pour d’autres supports. D’autres intègrent systématiquement la réflexion 2ème écran. Car même si le diffuseur n’achète que le programme pour l’antenne, il est devenu très difficile de vendre un programme sans avoir imaginé les autres modes de diffusion possibles. C’est une mutation complète de la diffusion du contenu et donc de sa conception. C’est une évolution du métier qui touche tous les métiers de l’audiovisuel et pas seulement le réalisateur dans sa mise en image.

 

C’est donc plus une évolution des métiers que l’arrivée de nouveaux métiers ?

Oui c’est une modification des métiers existants auxquels viennent s’ajouter les métiers liés à la gestion des Data. Mais sur la réalisation par exemple, ce sont les mêmes métiers qui évoluent et s’adaptent à l’environnement. Jusqu’à 2005, le réalisateur était un peu un artisan. Avec l’arrivée du câble, du satellite et de la TNT, nous sommes entrés dans l’ère de l’industrialisation. Les réalisateurs sont soumis aux mêmes contraintes économiques que les autres fournisseurs. Nous devons être imaginatifs et nous devons en permanence nous adapter pour maintenir la qualité en réduisant les coûts. Cette révolution numérique est fulgurante. Il y a moins de vingt ans, on courrait après les cabines téléphoniques pour interroger son répondeur domestique afin de prendre connaissance de nos messages. Aujourd’hui nous avons tous un voire deux téléphones dans notre poche. La valeur temps n’est plus la même. C’est pourquoi la télévision va avancer plus vite qu’on ne le pense, grâce aux nouveaux modes de consommation des nouvelles générations qui sont nées avec ces nouveaux terminaux.

 

Copyright edition.fr mai 2015

 


[1] Comité International Olympique

[2] En juin ça sera bien était une émission de télévision française présentée en direct par Gaël Leforestier jusqu’en 2000, puis par Alex Jaffray et diffusée les mercredis après-midi de 1998 à 2001 sur La Cinquième/France5.

[3] Émission quotidienne sur France 3 à 13 heures

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