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Transmédia et Multi-écrans

Transmédia et Multi-écrans sont les nouveaux usages de l’audiovisuel…et son nouveau business model


Internet peut être considéré comme un autre canal de diffusion de la télévision telle qu’elle existe depuis l’origine. Elle offre alors la possibilité de délinéariser la diffusion, c’est l’air du tout programme à tout moment sur tout écran.

Or, l’accroissement des écrans dans les foyers français (plus de 6 par foyers) et dans la poche de chacun entraine une autre utilisation d’Internet lié au programme: Le Transmédia ou le Multi-écrans

Club_Screen2_16-9_GRANDCela consiste à prolonger un programme sur un autre écran en offrant un autre contenu adapté à cet écran pour une consultation avant ou après le programme. C’est l’exemple du Linus et Boom Club, où la série Linus et Boom était complétée par un service en 3D temps réel reprenant les décors de la série. Au sein de cet espace, avant son lancement à l’antenne, l’utilisateur via un jeu de piste pouvait découvrir la bible de la série. Puis, dans le prolongement du thème de la série, le spectateur pouvait se prendre pour les héros et jouer à un jeu ludo-éducatif.

Debat_Elections_page_completeDans le cas du débat réalisé sur l’antenne de Public Sénat à l’occasion du premier tour des élections présidentielles, la complémentarité se fait avec une plate-forme de débat social. Chaque utilisateur peut entrer sur la plate-forme, voir évoluer les estimations de résultat évoluer tout au long de la soirée et commenter en direct via son compte twitter ou son compte Facebook ces évolutions. Grâce à la plate-forme, la rédaction du débat peut sélectionner les commentaires pour les passer à l’antenne et enrichir les échanges sur le plateau.

Pour faire participer un téléspectateur dans un programme les solutions sont limités:

  • le déplacer mais cela ne permet pas d’avoir une réactivité immédiate avec l’audience

  • le prendre au téléphone mais cela devient de la radio filmée

  • le prendre en visioconférence mais la qualité d’image souvent mauvaise conséquence d’un manque de lumière, de cadrage et de maquillage adapté.

StephaneShowLa solution est de faire vivre le téléspectateur sous la forme d’un avatar personnalisable. C’est la nature du pilote de magazine participatif sur lequel nous avons travaillé pour démontrer comment un téléspectateur depuis chez lui peut devenir un acteur du débat.

Avatar sur le plateau

 


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